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Monday, August 25, 2008

4. Comment pouvons-nous étudier scientifiquement la spiritualité ?

Une poignée d’experts de la moitié du XXe siècle avaient prédit que la spiritualité allait disparaître lentement mais sûrement. Une fois équipés de biens matériels en abondance, les hommes allaient simplement arrêter de penser à Dieu. Mais ces experts avaient tort. La spiritualité est aujourd’hui plus diversifiée, mais elle croît partout dans le monde. Ainsi, sa vitalité constante provoque spéculations, craintes, et quelques estimations hasardeuses – mais surtout, une irrésistible curiosité, un désir de chercher.

Comment pouvons-nous étudier scientifiquement la spiritualité ? Pour commencer, nous pouvons redécouvrir notre héritage non-matérialiste. Il a toujours été là, bien que largement ignoré. Des neuroscientifiques aussi connus que Charles Sherrington, Wilder Penfield et John Eccles n’étaient pas des matérialistes réductionnistes et ils avaient de bonnes raisons pour défendre leurs positions. Aujourd’hui, les neurosciences non-matérialistes prospèrent, en dépit des limitations imposées par un malentendu largement répandu et, dans certains cas, une vraie hostilité.

Le lecteur est invité à aborder toutes les questions et les données qui sont présentées dans ce livre avec un esprit ouvert. Nous avons besoin d’explorer et non d’adhérer à un dogme.

Notre livre va établir trois propositions clés. L’approche non matérialiste de l’esprit humain est une tradition riche et vivace qui rend bien mieux compte des observations que l’approche matérialiste, qui fait aujourd’hui du sur-place. En second lieu, les approches non-matérialistes de l’esprit engendrent des bienfaits pratiques et des traitements, de même que d’autres approches de phénomènes qui ne sont même pas pris en considération par l’approche matérialiste.

Enfin – et c’est peut-être l’aspect le plus important pour beaucoup de lecteurs – notre livre montre que lorsque les expériences spirituelles transforment les vies, l’explication la plus raisonnable et celle qui rend le mieux compte de toutes les données d’observations, est que les personnes qui vivent de telles expériences ont effectivement contacté une réalité extérieure à elles-mêmes, une réalité qui les a rapprochées de la véritable nature de l’univers.


Mario Beauregard
Montréal, Canada
Le 4 mars 2007

Prochaine : Du cerveau a Dieu : Introduction (en francais)

Note: The English language version starts here.

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